Tribune !

Solidaires, nous sommes co-signataires de cette tribune parrue recemment sur Médiapart

Nous sommes syndicalistes, activistes dans des collectifs de l’écologie radicale, sociale ou populaire, militant·es politiques, personnalités. 

Depuis 15 jours, les salarié·es du secteur des déchets, éboueuses et éboueurs, balayeurs, chauffeurs, ripeurs, ouvrières et ouvriers des centres de tri, salarié·es des incinérateurs, mènent une grève dure contre la contre-réforme des retraites, pour des conditions de vie et de travail acceptables, pour la dignité et le respect

Alors qu’elle vient de passer en force au parlement, nous rappelons notre opposition à cette réforme anti sociale et anti écologique, productiviste, qui vise à surexploiter davantage la planète, les femmes, les hommes dans une illusion de croissance infinie, quand le partage du travail et la baisse du temps de travail sont les seules mesures raisonnables pour tendre vers la sobriété. 

Nous apportons notre soutien total aux revendications sociales de ces salarié-es invisibilisé·es, dont le droit du travail est souvent bafoué. Nous rappelons que ces salarié·es ont entre 12 et 17 ans d’espérance de vie en moins que la moyenne des salarié·es et réclamons le retour des CHSCT. Nous saluons l’action quotidienne des militant·es locaux et de leurs soutiens parmi les habitant·es

Le non ramassage des déchets ménagers montre de façon indiscutable la fonction essentielle de cette activité pour l’organisation de la cité et ses activités économiques, mais aussi comme rempart aux contaminations. 

Les salarié·es du secteur des déchets sont des acteurs essentiels de notre organisation sociale, mais aussi les premiers travailleurs de l’écologie. 

La limitation des déchets est un enjeu écologique prioritaire, au même titre que ceux du climat et de la biodiversité. La production des déchets est directement liée au mode de production et de distribution capitaliste. Elle a augmenté de façon exponentielle ces trente dernières années, et s’est encore accélérée depuis la crise du Covid-19 car, pour l’économie productiviste, le déchet est source de profit. Les déchets toxiques contaminent les sols, l’air et l’eau. Les déchets plastiques sont des perturbateurs endocriniens qui déséquilibrent l’ensemble du vivant. 

Garder la planète habitable, c’est prendre conscience des enjeux liés aux déchets. C’est tendre vers une société où le déchet polluant n’existe pas. La question de la gestion des déchets ne peut se traiter qu’en reconnaissant le travail, l’expérience et l’expertise des premier·es concerné·es. 

Pour toutes ces raisons, et au-delà de la mobilisation actuelle sur les retraites, nous appelons à multiplier les liens entre les acteurs des déchets et les militant·es écologistes.

Vous pouvez retrouver l’integralité des signataires ICI

Et pour rester informé·es, nous vous invitons à suivre les médias indépendants :

Médiapart : « Les violences sexuelles de la police sur les manifestant·es sont une arme de guerre »

Infos Migrants : « Paris : des forces de l’ordre aspergent des couvertures des migrants de gaz lacrymogène »

Acrimed : « 49.3, motion de censure, réquisitions : à la télé, la normalisation des violences policières’

BastaMag et notemment leurs dossiers : Contrôle, surveillance, fichage, censure

Un podcast à soi : Autodéfense des enfants

Radiorageuses : « une dissection de la bourgeoisie »

et bien d’autres…

Des nouvelles du déménagement

Malgré notre expulsabilité prévue pour le 16 avril prochain nous avons choisi de mener de front le rangement et le déménagment du bâtiment de Pantin, la poursuite des tentatives pour trouver un autre lieu et/ou avoir un délais ici, la solidarité militante et enfin la continuité des activités qui nous semblent essentielles : on vous détaille tout !

Concernant le déménagement, les choses avancent à grands pas, nous faisons beaucoup de dons à d’autres associations ou collectifs, rangeons, trions… Nous en profitons pour remercier tous.tes les camarades qui viennent nous aider dans cette longue tâche depuis déjà un bon mois. Nous gardons le cap et c’est en grande partie grâce à vous !

La pétition en ligne est toujours d’actualité, n’hésitez pas à la partager elle nous est necessaire pour négocier du temps avec la préfecture avant le « recours de la force publique » : LEØmenacé

Nous poursuivons nos activités militantes et avons rejoint le caranaval festif organisé par nos camarades de Montreuil pour dénoncer les nombreuses expulsions de squats et de locataires qui vont avoir lieu début avril. Les slogans sont parlants : « Sauve une ville, Mange un promoteur », « 3 millions de logements vacants en france hexagonale » « 300 000 personnes sans abris », « en 10ans : Nombre de personnes précarisées: X3, Nombre de personnes SDF : X2, Fortune des milliardaires : X5 »

Et nous poursuivons les activités qui nous semblent importantes : distributions alimentaires, dons de colis de vêtements et de produits d’hygiene, Gratuiteries et ateliers d’autoréparations. Ce vendredi, nous oragnisons aussi une soirée festive pour les familles que nous accompagnons avec musique, dîner et cadeaux. Au passage nous remercions la société Oh my cream pour leur soutien inconditionnel depuis déjà plusieurs années et surtout pour le dernier don de maquillage qui nous a permis de réaliser de très beaux cadeaux pour cet évènement. Le surplus a été donné à d’autres associations soutenant les femmes précarisées.

Nous avons programmé les 3 prochaines gratuiteries ouvertes à tous.tes à Pantin :

  • Lundi 16 mars entre 14 et 16h
  • Dimanche 26 Mars entre 15 et 17h
  • Dimanche 2 Avril entre 15 et 17h

Il y aura à donner :

  • des vêtements enfants tous âges, parfois avec quelques défauts.
  • des jouets et peluches
  • du matériel de puériculture
  • du linge
  • des vêtements et chaussures femmes
  • des objets/vaisselle/petit electroménager
  • des petits meubles
  • des outils/materiaux/tissus

Pour rappel la gratuiterie du LEØ est :

ANTICAPITALISTE : elle limite les rapports marchands et évite l’achat de produits neufs.

SOLIDAIRE : elle permet aux personnes les plus précarisées d’avoir accès à des biens de qualité gratuitement.

ECOLOGIQUE : par le partage et la circulation des biens elle permet d‘éviter la surproduction d’objets.

« Créér un espace sans argent permet de questionner nos modes de relations, nos responsabilités individuelles et collectives face aux injustices et aux crises et aussi d’organiser une solidarité efficace pour y faire face, en autonomie. »

Comme toujours, une seule règle « Partage et bienveillance »

L’atelier d’auto-réparation fermera ses portes après le 26 Mars, il vous reste 2 dimanches pour en profiter !

Les RDV militants :

  • Le dimanche 18 Mars marche contre les violences d’état et le racisme systémique, plus d’infos ICI
  • Le 25 mars pour une manifestation de soutien aux exilé.es, plus d’infos ICI
  • + tous les rendez-vous locaux sur les piquets de grève et les blocages en soutien aux éboueurs et autres travailleur.euses en grève se battant pour nos droits !

N’oubliez pas de venir en soutien aux préparations de maraudes de solidarité migrants wilson et d’entraides citoyennes !

Pendant ce temps une partie de l’équipe se prépare sans stress au déménagement…

A très vite !

Gratuiterie !

On range, tri, donne !

Gratuiterie exceptionnelle à destination des Femmes et des Enfants :

le Lundi 6 Mars de 14 à 16H.

Nous devons partir prochainement de Pantin, nous ne collectons plus.

Il y aura à donner :

  • des vêtements enfants tous âges, parfois avec quelques défauts.
  • des jouets et peluches
  • des accessoires de poussettes
  • des livres
  • du matériel de puériculture
  • du linge
  • des vêtements et chaussures femmes

Pour rappel la gratuiterie du LEØ est :

ANTICAPITALISTE : elle limite les rapports marchands et évite l’achat de produits neufs.

SOLIDAIRE : elle permet aux personnes les plus précarisées d’avoir accès à des biens de qualité gratuitement.

ECOLOGIQUE : par le partage et la circulation des biens elle permet d‘éviter la surproduction d’objets.

« Créér un espace sans argent permet de questionner nos modes de relations, nos responsabilités individuelles et collectives face aux injustices, aux crises et d’organiser une solidarité efficace pour y faire face, en autonomie. »

Comme toujours, une seule règle « Partage et bienveillance »

La pétition en ligne est toujours d’actualité, n’hésitez pas à la partager elle nous est necessaire pour négocier du temps avec la préfecture avant le « recours de la force publique » : LEØmenacé

La majorité des élus municipaux de la Ville de « PantinE » a choisi délibérément de ne pas agir en notre faveur, (CF conseil municipal de Décembre 2022 où notre situation a été soulevée). Mais nous remercions chaleureusement le groupe Nous sommes Pantin, pour son soutien de toujours et notamment lors de sa dernière publication dans Canal Pantin :

 » Nous sommes Pantin

Soutien au LEØ

Le Laboratoire Écologique Ø déchet (LEØ) est menacé d’expulsion.
Situé au 20 avenue É. Vaillant, ce lieu porte des actions de solidarité et de sensibilisation aux enjeux écologiques qui sont précieuses et centrales dans un contexte social désastreux et en plein basculement écologique. Ce lieu de vie est surtout connu pour ses nombreuses actions solidaires, notamment à destination des femmes (distribution de kits d’hygiène et colis alimentaires). Il a un rôle essentiel pour des familles et des femmes en situation de précarité et qui n’ont pas accès à l’offre sociale institutionnelle. Depuis 2019, plus de 80 personnes, principalement femmes seules enceintes ou avec des enfants en bas-âge, y ont été hébergées pour une durée d’un jour à un an. Sur ce point, le contexte est alarmant : pour le 3e trimestre 2022 les demandes de mise à l’abri augmentent fortement, particulièrement pour des couples avec enfants (+16% entre août et septembre 2022). Ce lieu arrive au bout de l’échéance que la justice avait accordée : à partir du 1er avril 2023, les occupant.es seront expulsables des locaux de Pantin alors même que les travaux dufutur écoquartier ne débuteront pas avant plusieurs années. Il n’y a aucune urgence à expulser le LEØ.

À ce jour, les occupantes et occupants ont été approchés par quelques élu.es de la majorité, mais aucune proposition sérieuse n’a abouti.

Pour Nous Sommes Pantin, ce lieu qui met en pratique la solidarité populaire doit rester à Pantin et être activement soutenu par la Mairie ! « 

Merci aussi au Monde Libertaire pour le relais de notre pétition.

Rester informer des luttes en cours et participer :

  • Déambulation festive Samedi 4 Mars contre les lois liberticides et ultralibérales :
  • Samedi 11 Mars à 11h, bouffée d’air frais et chants d’oiseaux avec la visite des Jardins d’Aubervilliers en lutte, infos ICI
  • 11 Mars aussi : Grand carnaval festif à Montreuil contre les expulsions, rejoignez nous avec vos plus beaux costumes/banderolles !
    Un départ à vélo sera orgnanisé dans l’après-midi depuis Aubervilliers/Pantin avec chars et musique pour rejoindre le cortège à Montreuil. Plus d’infos à venir bientôt

Activités, luttes, infos…

Dans le cadre de la lutte contre la loi Kasbarian-Bergé (infos ICI) et pour soutenir les plus précaires qui sont impactées de plein fouet par le gouvernement, nous organisons une nouvelle :

Gratuiterie exceptionnelle à destination des Femmes et des Enfants : le Lundi 20 Février de 14 à 20H.

Notre avenir étant toujours incertain, nous ne reprenons pas les collectes.

Il y aura à donner :

  • des vêtements enfants tous âges, parfois avec quelques défauts.
  • des jouets et peluches
  • des accessoires de poussettes
  • des livres
  • du matériel de puériculture
  • du linge
  • des vêtements et chaussures femmes

Pour rappel la gratuiterie du LEØ est :

ANTICAPITALISTE : elle limite les rapports marchands et évite l’achat de produits neufs.

SOLIDAIRE : elle permet aux personnes les plus précarisées d’avoir accès à des biens de qualité gratuitement.

ECOLOGIQUE : par le partage et la circulation des biens elle permet d‘éviter la surproduction d’objets.

« Créér un espace sans argent permet de questionner nos modes de relations, nos responsabilités individuelles et collectives face aux injustices, aux crises et d’organiser une solidarité efficace pour y faire face, en autonomie. »

Comme toujours, une seule règle « Partage et bienveillance »

Pour se tenir informé.es des évolutions politiques en cours c’est ici (et dans tous les médias libres) :

La loi sur les retraites sur Bastamag

La loi Kasbarian-Bergé qui criminalise les habitant.es précaires, les sans-logis et les squatteureuses : plus d’infos sur le site du DAL

La loi JO 2024 qui va installer une surveillance de masse dans l’indifférence totale :

La loi Darmanin :

Nous vous invitons également à participer aux AG et réunions d’informations pour ne pas rester seul.es face à toutes ces infos, rencontrer et échanger pour lutter :

Visite des Jardins d’Aubervilliers en lutte le mardi 14 février à 14h, RDV au 6 avenue de la dicvision Leclerc à Aubervilliers

Le mercredi 15 Février :

Le jeudi 16 février :
Grève pour la lutte contre la réforme des retraites.

Le Samedi 18 février :
Manifestation contre la répression, l’enfermement et les expulsions pour dénoncer les Centres de Rétention Administrative et la loi Darmanin
RDV 14H au Métro Porte Dorée

Vous trouverez l’agenda millitant sur Paris Luttes Infos ou l’Agenda Antiracisme et Solidarité, ou encore l’Agenda Militant Indépendant.

Nous avons co-signé cette tribune parrue sur Reporterre pour inviter les collectifs et associations notamment écologiques qui utilisent les squats à participer en masse aux luttes sociales !

« NOS VILLES ET SQUATS SONT DES ZONES A DEFENDRE

Le Sénat a voté le 2 février une loi réprimant les squats. La loi repassera devant l’Assemblée en mars. Dans cette tribune, des collectifs expliquent pourquoi le mouvement écologiste devrait s’y opposer.

Il est temps d’identifier nos habitats, même en béton, comme des zones à défendre. Nos quartiers, nos rues, nos places forment un écosystème aussi vital et aussi menacé que des terres agricoles, des forêts, des jardins. Les projets de métropoles inventés par la bourgeoisie uniformisent les villes et étouffent les résistances, les liens et les relations non marchandes qui existent. Le Grand Paris, le Grand Lille… tout doit être grand et mondialisé partout au détriment de la population locale, des plus précaires. 

La législation évolue pour protéger les intérêts économiques des propriétaires. 
La loi Kasbarian-Bergé qui a été discutée au Sénat est une attaque directe, violente, contre les locataires précaires et les squatteurs et squatteuses. La propriété privée sacralisée pour une ville sans vie et rentable.

Nous nous adressons ici aux collectifs écologistes : sortons du cadre et des étiquettes imposés à nos luttes. L’imaginaire « écolo » nous amène souvent à penser les villes comme des espaces déjà perdus. Mais les milieux urbains ne doivent pas forcément être abandonnés au profit de la ruralité. Le mouvement de « retour à la terre » reste encore marqué par des représentations sociales hétéronormées, blanches et bourgeoises, dont le reflet inversé est une représentation pervertie et dépravée de la ville. Abandonner la ville, c’est abandonner les communautés les plus marginalisées.

Des lieux pour s’organiser, se réunir se rencontrer

Par l’action directe, les squats viennent défendre les communs et le droit d’usage au cœur des villes. Pour beaucoup de personnes, l’occupation collective d’un bâtiment ou d’une forêt relève de la même nécessité, celle de se défendre face à l’appropriation et l’exploitation capitaliste. C’est aussi celle de faire vivre des modes divers d’habiter et d’échanger qui n’écrasent pas les précaires et les non-humains. Souvent, ces bâtiments occupés sont voués à devenir des « écoquartiers » plus chers, plus rentables, et qui étouffent les possibilités de vie collective et d’entraide.

Les squats peuvent être des lieux qui permettent à beaucoup de personnes et de collectifs écologistes et autres de s’organiser, se réunir, stocker leur matériel, se rencontrer, se donner des coups de main… L’impact d’un squat ne touche pas seulement les habitant·es, mais le quartier et la ville. Ils sont des brèches écolos s’opposant à l’appropriation des ressources, à la ville quadrillée et métropolisée, aux espaces marchands.

Rappelons aussi que la logique d’exploitation extractiviste qui pille les anciennes colonies, et ses conséquences sur le climat et les conditions de vie, obligent de plus en plus de personnes à quitter leurs milieux de vie. Ce sont ensuite ces mêmes personnes qui arrivent dans les grandes villes, qui vivent dans des logements précaires en banlieue, et qui aujourd’hui sont les premières touchées par cette loi qui leur promet la rue ou la prison. 
 
Pour la liberté de choisir son mode d’habitat, collectif et associatif, mobilisons-nous contre la nouvelle loi antisquat ! Décryptage de la loi ici.« 

Et enfin Bonne nouvelle ! les éditions Eterotopia ont commandé à Igor Babou une nouvelle version du livre sur le LEØ : « L’écologie aux marges ». Nous serons présent.es avec lui lors de sa sortie le 23 février à 19h30 à la librairie le monte en l’air !

A très bientot !

Info de dernière minute !

Demain, jeudi 2 Février Gratuiterie spéciale enfant entre 15 et 17h à Pantin !

En extérieur donc si il ne pleut pas.

On a fait un grand tri pour voyager léger : bien sûr nous avons gardé le necessaire pour poursuivre la confection de colis à destination des familles en grande précarité, mais nous aurons à donner :

  • des vêtements enfants tous âges, parfois avec quelques défauts.
  • des jouets et peluches
  • des accessoires de poussettes
  • des livres
  • du matériel de puericulture
  • du linge

Actuellement et jusqu’à nouvel ordre les collectes de tous type sont suspendues !

Pour rappel la gratuiterie du LEØ est :

ANTICAPITALISTE : elle limite les rapports marchands et évite l’achat de produits neufs.

SOLIDAIRE : elle permet aux personnes les plus démunies d’avoir accès à des biens de qualité gratuitement

ECOLOGIQUE : par le partage et la circulation des biens elle permet d ‘éviter la surproduction d’objets.

« Créér un espace sans argent permet de questionner nos modes de relations, nos responsabilités individuelles et collectives face aux crises à venir et d’organiser une solidarité efficace pour y faire face, en autonomie. »

Comme toujours, une seule règle « Partage et bienveillance »

A demain !

InterSquat Festival : L’ISF c’est nous !

Festival Intersquat contre la loi anti-squat du 21 au 29 janvier 2023 en région parisienne !

"Le 31 janvier, la proposition de loi n°360 "visant à protéger les logements contre l'occupation illicite" sera débattue au Sénat.
Déposée le 18 octobre par les députés Kasbarian et Bergé (LREM), elle a déjà été adoptée par l'Assemblée Nationale.
C'est la première fois en France qu'une loi centrée exclusivement autour de la répression des squats et des locataires est débattue.

Si elle passe, cette loi instaurera des peines allant jusqu'à 3 ans de prison pour l'introduction ou le maintien dans tout "bâtiment à usage d'habitation ou à usage économique". Autant dire que presque tous les squats seront concernés, sans parler des ZAD, occupations de facs ou d'usine. D'autres textes existent, qui expliquent plus en détail cette loi, et que tu trouveras sur squat.net ou Paris Lutte info.

Des lois similaires ont déjà été adoptées dans d'autres pays européens. En 2010 aux Pays-Bas, en 2017 en Belgique par exemple. Globalement, la représsion des squats s'accentue et les expulsions se multiplient un peu partout autour de nous. Dans certains pays où le contexte est déjà plus répressif qu'ici, il devient de plus en plus dur d'ouvrir de nouveaux squats.

Les squats ont plein de sens pour celles et ceux qui y habitent, y passent, les font vivre. 
C'est d'abord un impératif pour mettre un toit au dessus de nos têtes, quand nous n'avons pas les moyens économiques ou les bons papiers pour nous loger, dans des villes de plus en plus gentrifiées, sécurisées et gangrenées par la spéculation.
C'est aussi un moyen de créer et entretenir de la solidarité entre nous, en mettant en commun nos récup, nos outils, nos forces, idées et faiblesses.
Le squat n'est pas qu'un logement, mais peut être un lieu de solidarité, d'organisation politique, de création. C'est en tout cas un espace qui nous permet de créer ce qu'on ne trouve pas dans cette société qui stigmatise, exclue, enferme ou expulse toutes celles et ceux qui ne rentrent pas dans ses cases trop étriquées. 

Parce que nous voulons défendre ces espaces d'autonomie, d'autogestion et de liberté que sont les squats, on ne laissera pas passer cette loi sans encombre.
Et si la répression doit nous en mettre plein la gueule, avant ça, elle va servir à nous unir. 

Des réunions Intersquat Ile-de-France ont ainsi débouché à un festival Intersquat qui aura lieu la semaine du 21 au 28 janvier 2023. Tu trouveras ici le programme de ce festival. Ceci n'est qu'un début!"

Plus largement cette loi (qui s’ajoute à celle sur les retraites, la réforme du RSA et du chômage et à la loi anti-immiragtion à venir) va précariser un nombre incalculable de personnes et d’associations, plus d’infos ici :

Les infos utiles et les RDV au LEØ:

Mercredi :

  • Tri et distribution alimentaire par Solidarité migrants Wilson entre 12 et 16h puis maraude.
  • Le Mercredi 25 janvier de 15 à 17h : Gratuiterie au 20 avenue edouard vaillant dans le cadre de l’intersquat festival

Samedi :

  • Tri et distribution alimentaire par Entraides Citoyennes si vous voulez participer c’est ICI

Dimanche

  • 15/20h atelier d’auto-réparation et de construction, plus d’infos michel@lamachine.or

Actuellement et jusqu’à nouvel ordre les collectes de tous type sont suspendues !

Et toujours la boîte à livres ouverte 7/7j et 24/24h

Pour finir, notre situation n’est toujours pas réglée, pour l’isntant nous sommes expulasbles au 1er avril 2023 et n’avons toujours pas de solution viable pour poursuivre nos activités. Pour négocier du temps et un autre lieu n’hésitez pas à signer et partager la pétition et continuer de casser les pieds à nos élus. Toutes les infos ICI `.

On compte sur vous pour venir nous soutenir, ainsi que tous les locataires précaires, le 28 janvier pour la manifestation ! Un rdv collectif est prévu à 12h30 à la Trotteuse au 61 rue Charles Nodier à pantin à 12h30.

A très vite !!!

Et la vie continue !

Pour celles et ceux qui n’ont pas suivi les dernières nouvelles, le LEØ est de nouveau menacé, toutes les infos sont ICI.

On ne se laisse pas abattre et on continue de se projeter dans l’avenir :

Aussi, nous avons reçu l’aggrément pour acceuillir deux personnes en service civique. Pour retrouver les annonces c’est par LA. Deux missions sont proposées une de 6 mois et une d’un an. N’hésitez pas à partager autour de vous !

Puis notre demande de soutien a débouché sur une nouvelle pétition pour interpeler les élu.es, vous pouvez la trouver ici : https://agir.greenvoice.fr/p/leomenace, elle va nous servir soit à appuyer nos demandes soit à gagner un peu de temps. Partagez là au maximum !

Pendant ce temps, à l’assemblée, c’est la dernière journée de discussion sur la nouvelle loi sur le droit au logement : si le projet semble s’être adoucit pour les locataires en difficultés, elle s’aggrave pour les squats. Concrètement ce sont des centaines (milliers) de personnes sans abris et d’innombrables collectifs et associations qui vont être simplement criminalisé.es. Le squat est une réaction face à une société qui préfère enfermer du vide pour fabriquer de l’argent et laisser des gens crever dehors. Il est le dernier rempart à la précarité et permet aux populations les plus exclues de survivre. De quel monde voulons-nous pour demain ? RDV devant l’assemblée pour soutenir le DAL, ou a minima partagez et signez cette pétition !

Et malgré tout, la vie continue :

Adrien, a refait des fournées de pain solidaires avec en prim’ cette fois une expérimentation de naans. Le tout est parti en maraude, même si on en mangé un peu !

Les compotes et confitures s’enchainent sur le poêle, elles servent aux petits déjeuners de solidarité migrants wilson : le collectif a besoin de renforts : maraudes, cuisine, collectes, rejoignez-les !

Nous avons reçu une seconde collecte de la LOUVE que nous remercions chaleureusement ! Si vous aussi vous voulez nous aider, vous pouvez collecter lait maternisé, petits pots et couches pour nos distributions solidaires !

Réception également d’un grand lot de produits de la part des Hotels solidaires. Chaussons, produits d’hygiène, vêtements… allier recyclage et solidarité, on adore ! Ainsi en complétant avec les dons de Oh my cream nous avons pu confectionner des kits pour faire des cadeaux aux femmes qui vont participer aux 15 jours d’ateliers prévus en Décembre, des kits pour des personnes en EPHAD, des dons pour d’autres squats et un autre pour le Panier solidaire de Stains.

On vous quitte avec l’agenda :

Mercredi :

  • Tri et distribution alimentaire par Solidarité migrants Wilson entre 12 et 16h puis maraude.

Samedi :

  • Tri et distribution alimentaire par Entraides Citoyennes si vous voulez participer c’est ICI
  • Gratuiterie Ambulante au 1 rue Bouquet à Noisy-le-sec entre 11 et 13h, si il fait beau (nous ne prenons pas les dons sur place).

Dimanche

  • 15/20h atelier d’auto-réparation et de construction, plus d’infos michel@lamachine.org
  • 15/18h Collecte solidaire
  • 15/18h Gratuiterie à Pantin, si il fait beau

Désormais nous collectons les vêtements et chaussures homme, femme enfant. La vaisselle, les bibelots, les livres, le linge de maison, la papeterie…

Le tout PROPRE et en BON ETAT (sans trou ni tache)

  • Pour les colis solidaires nous manquons de vêtements 2/3/4 ans, poussettes naissances, lait 1,2,3, petits pots, liniment, couches….
  • Pour les maraudes les duvets et toiles de tentes sont des indispensables.

Et toujours la boîte à livres ouverte 7/7j et 24/24h

Le LEØ de nouveau menacé !

Dans un contexte de crise économique intense, de montée du racisme et de la violence systémique d’état, les lieux refuges sont de plus en plus menacés alors qu’ils sont souvent le dernier rempart protecteur pour les personnes les plus précarisées. Ils sont aussi des lieux d’expérimentation de modes de vie plus résilients et en accord avec les problématiques écologiques.

Alors que le désert de travailleur.ses sociales s’approche du néant en Seine Saint Denis ( et partout en France ?), quand on trouve à grandes peines une place d’hébergement pour une famille, on galère pour trouver un.e professionnel.le pour faire l’orientation.

Alors que ces mêmes places d’hébergement se font de plus en plus rares, nous devons nous tourner vers l’hébergement solidaire pour sortir les familles de la rue.

Alors que les distributions d’aide alimentaire tiennent essentiellement par le réseau d’assos bénévoles.

Alors que l’état met de plus en plus la pression sur les personnes réfugiées, (article du Monde) et prépare de nouvelles restrictions racistes et inhumaines pour le début d’année.

Alors que le scandale du naufrage et la mort de 27 personnes dans la manche semble peu émouvoir et que l’état ne semble pas pressé de donner plus de moyens pour protéger des vies ( article d’infos migrants).

Alors que dans ce même temps nous nous interrogeons profondément sur le rôle que vont jouer les structures d’aides institutionnelles dans la protection des personnes réfugiées. Si il y a une assignation à domicile et un recours à l’enfermement en CRA de façon systématique pour les personnes sous OQTF : les hotels sociaux vont-ils devenir des lieux de fichage et de rafles ?

Alors que l’état discute en ce moment même du projet de criminalisation du squat et organise la précarisation de masse en mettant en place un système d’expulsion des logements en cas d’impayés. Cela même au coeur d’une période de crise sévère, le tout en s’appuyant sur des faits divers biaisés car, selon l’inssee la grande majorité des propriétaires de logements sont en réalité des spéculateurs multipropriétaires (pétition en ligne sur Change.org et site de l’Insee).

Alors que les violences étatiques et institutionnalisées sont de plus en plus décomplexées et impunies, et ne font qu’encourager la transphobie et le racisme… On recense cette année au 18 novembre 2022 411 personnes trans et/ou non-binaires mortes, dont 327 assassinées (c’est 9,6% de plus que l’an dernier). La transphobie tue tous les jours dans le monde : éduquons-nous et soutenons les collectifs : le FLIRT (Front Transfem), OUTrans, XYMedia, Acceptess-T.

Alors que les luttes écologiques sont de plus en plus durement réprimées au moment même où les catastophes climatiques s’enchainent (article de Bastamag sur les mégabassines).

Nous arrivons au bout de l’échéance que la justice nous avait accordé. En effet à partir du 1er avril 2023 nous serons expulsables des locaux de Pantin alors même que le projet d’écoquartier ne débutera sûrement pas avant plusieurs années sur la parcelle que nous occupons. A ce jour, même si nous avons été approchés par quelques élu.es, aucune proposition n’a abouti et nous sommes très inquiet.es pour la suite.

Les collectivités locales appellent à la réduction des déchets, mettent en avant les enjeux écologiques, prônent la solidarité et l’inclusivité mais ne soutiennent pas les lieux qui agissent vraiment en refusant le greenwashing et le marketing solidaire de façade.

Alors une fois encore, nous devons compter sur vous !

Si vous souhaitez que le LEØ survive, nous vous invitons à déplacer des montagnes : écrire à TOUS.TES les élu.es suivant.es (sans oublier de nous mettre en copie leo@lamachine.org), partager cet article en masse et témoigner votre soutien par tous les moyens possibles pour qu’ensemble nous puissions trouver une solution perenne pour nos activités.

Mairie de Noisy-le-sec : maire@noisylesec.fr

Mairie de Pantin : formulaire de contact

Est ensemble : Patrick.LASCOUX@est-ensemble.fr

Nos députés : permanence.lachaud@assemblee-nationale.fr et aurelie.trouve@assemblee-nationale.fr

Pour mesurer un peu notre champ d’action voilà en image le bilan des 3 ans et demi passés à Pantin.

On compte sur vous !

Que se passe t’il au LEØ ?

Beaucoup de mouvement et d’activité, peu visibles certes mais bouillonnants depuis la rentrée, voilà donc les nouvelles !

Déjà, nous avons acceulli le tout dernier bébé du LEØ, bienvenu à toi E. !!

Puis nous avons reçu de nombreux dons nous permettant de garnir les colis avec de belles choses :

Merci à La vie claire et la Louve pour leurs collectes solidaires !

Merci à Rêvons la culture pour leurs dons réguliers de superbes couvertures bébé :

Merci à Oh my cream pour leurs dons réguliers de produits d’hygiène et de soin. Merci à James et ses mollets pour la récup’ en vélo jusqu’à Ris Orangis !!!

Et les activités quotidiennes se poursuivent, récupérations alimentaires, collectes, tri et distribution…

Ici préparation de petits sachets pour la distribution : quinoa et pois cassés bios. Et transformations de fruits/légumes abimés : colis de tomates pour l’hiver et compotes pour les petits déjeuners de Solidarité Migrants Wilson.

Tri et rangement de l’atelier couture :

Entretien et agrémentation de la cour (quasi sans arrosage !!)

Fabrication d’une bibliothèque pour les enfants de passage :

Préparation de dons pour d’autres lieux solidaires : manteaux, denrées alimentaires, produits d’hygiène et de soin.

Tri, nettoyage et stérilisation des biberons :

Rotation des stocks enfants (retrait des vêtements été) et opération tri des chaussettes avec la fabrication d’une règle !

Reception et distribution des commandes collectives de vin, riz et café bio :

De nombreux accompagnements et mises à l’abri également, en cette rentrée.

Et nous accueillons Tatiana en stage pour 3 semaines !

Nous relayons cette tribune de l’alliance transfeministe qui fait suite aux attaques à destination du planning familial cet été :

« Tribune : Pour une alliance féministe et trans

Suite à la publication par le Planning Familial d’une affiche à destination des hommes trans dans le cadre de leurs grossesses, des militantes s’opposant aux droits des personnes trans au nom du féminisme signaient ce 22 août, une lettre ouverte adressée à la Première ministre, Élisabeth Borne, dans l’hebdomadaire Marianne.

Nous, féministes, refusons cette instrumentalisation des droits des femmes, luttons contre toute opposition entre féminisme et luttes trans et condamnons sans appel ces discours s’inscrivant dans une offensive réactionnaire.

*

L’utilisation d’arguments fallacieux

Les militant·es anti-trans dénoncent une essentialisation des femmes de la part d’un prétendu « transactivisme », tout en réduisant les femmes à leurs simples organes génitaux. Cette définition contredit la majorité des écrits féministes produits depuis les années 1960. On ne naît pas femme, on le devient. De même, ce que l’on désigne comme le sexe recouvre un ensemble de facteurs qui dépasse la binarité imposée depuis des siècles.

Être une femme ne découle pas de la seule assignation sexuée, mais d’une exploitation qui prend plusieurs formes : économique, domestique, sexuelle. Ainsi, contrairement à ce que prétendent les militant·es anti-trans, les femmes trans sont aussi exposées à ces exploitations et aux violences sexistes et sexuelles. Il n’y a pas de condition universelle de “la femme” mais un ensemble d’expériences diverses selon les positions sociales de chacune.

En faisant reposer leur argumentaire sur la méconnaissance du grand public des luttes et vécus des personnes trans, les militant·es anti-trans diabolisent les parcours de transition. Iels font preuve d’une malhonnêteté intellectuelle jouant notamment sur la peur vis-à-vis des enfants trans. La dysphorie de genre deviendrait alors un trouble mental, les opérations, des mutilations, et le soutien du personnel médical et de la communauté trans, des thérapies de conversion. Comme lors du mariage pour tous, la protection des enfants devient un faux-nez derrière lequel iels se cachent pour peser dans le débat public contre les personnes trans. 

*

Les droits trans sont indissociables des droits des femmes

La période politique actuelle voit un violent retour de bâton s’abattre sur les droits des femmes, alors que le gouvernement français maintient en poste des ministres accusés de viols. Ailleurs dans le monde, le droit à l’avortement est bafoué, en Pologne et aux États-Unis notamment. Avec 89 député·es RN à l’Assemblée nationale, nous ne sommes pas exempts d’une attaque d’une telle ampleur. Il est plus que jamais important de ne pas se tromper de combat.

Aux États-Unis, l’attaque sur le droit à l’avortement a été précédée par de nombreuses lois anti-trans : dans l’Ohio, la loi Save Women’s Sports Act prévoit qu’en cas de doute sur le sexe d’une élève, celle-ci doit subir un examen intrusif pour prouver son sexe. Dans tous ces cas, il s’agit d’une attaque sur le droit des personnes à disposer de leur corps. L’arrivée d’attaques similaires contre les personnes trans en France nous laisse présager un sort semblable à celui des États-Unis. 

La vision essentialiste des femmes que promeuvent les militant·es anti-trans est partagée par les théoricien·nes réactionnaires et les masculinistes. Il n’y a pas de surprise à ce que ces deux groupes aient coopéré et que l’extrême droite soit le premier relais des publications anti-trans.

*

Quelles perspectives pour les mouvements féministes et trans ?

Peu importe que les transitions paraissent incompréhensibles ou abstraites, les personnes trans ne sont pas un exercice de pensée destiné à interroger ce qui définit les rôles masculins et féminins.

La situation politique actuelle oblige le mouvement féministe à se positionner en soutien des revendications des personnes trans. Assister sans prendre parti n’est pas une option. Ne pas se revendiquer anti-trans ne suffit pas, il faut activement exiger avec les trans et avec les féministes, l’émancipation trans.

Nous revendiquons l’autonomie des parcours de transition, la simplification de l’accès aux procédures administratives, la formation du personnel de santé, l’accès aux soins de transition et le remboursement intégral. 

Nous demandons l’ouverture réelle de la PMA aux personnes trans et la facilitation de la filiation administrative pour les parents trans. 

Nous appelons à un soutien massif aux associations venant en aide aux personnes trans et à une hausse des subventions pour garantir la pérennité de leurs actions.

Nous défendons une approche matérialiste des questions trans, c’est-à-dire qui ne soit pas empêtrée dans une approche essentialiste de la féminité, se basant sur les expériences des personnes trans et non sur ce qu’en fantasment les réactionnaires.

Nous réclamons de la part de la presse et des médias qu’ils prennent leur responsabilité dans la manière dont ils ont de représenter et de diffuser les discours sur les personnes trans.

Nous exigeons un soutien clair, économique et institutionnel des acteurs politiques aux personnes trans et à leurs droits.

Nous nous dressons contre l’instrumentalisation par intérêt anti-trans des parcours des lesbiennes et des personnes qui ont détransitionné.

Nous nous opposons à la discorde que certain·es essayent de pousser entre féminisme et droits trans.

Nous appelons au soutien actif de toutes les forces se revendiquant du féminisme envers les personnes trans. « 

On vous quitte avec l’agenda :

Mercredi :

  • Tri et distribution alimentaire par Solidarité migrants Wilson entre 12 et 16h puis maraude.

Samedi :

  • Tri et distribution alimentaire par Entraides Citoyennes si vous voulez participer c’est ICI
  • Gratuiterie Ambulante au 1 rue Bouquet à Noisy-le-sec entre 11 et 13h, si il fait beau (nous ne prenons pas les dons sur place).

Dimanche

  • 15/20h atelier d’auto-réparation et de construction, plus d’infos michel@lamachine.org
  • 15/18h Collecte solidaire
  • 15/18h Gratuiterie à Pantin, si il fait beau

Désormais nous collectons les vêtements et chaussures homme, femme enfant. La vaisselle, les bibelots, les livres, le linge de maison, la papeterie…

Le tout PROPRE et en BON ETAT (sans trou ni tache)

  • Pour les colis solidaires nous manquons de vêtements 2/3/4 ans, poussettes naissances, lait 1,2,3, petits pots, liniment, couches….
  • Pour les maraudes les duvets et toiles de tentes sont des indispensables.

Et toujours la boîte à livres ouverte 7/7j et 24/24h

Pendant ce temps, certains se reposent :

A très vite !

Retour sur l’été et la rentrée des luttes !

Les vacances ont été bien chargées malgré une courte fermeture au public :

Nous avons proposé une après midi jeux/détente/goûter aux familles que nous accompagnons, occasion pour elles de sortir des petites chambres d’hôtel et de passer du temps dehors avec les enfants et pour nous de les rencontrer en dehors des distributions. Papotages, rires, galipettes ont rytmé la journée sur fond de musique et de délices sucrés.

Atelier de fabrication de savons pour Entraides citoyennes. La demande était claire : comment donner aux personnes précarisées des produits d’hygène de qualité, sains, bio, sans trop d’emballage, écolo et pas trop cher ? La réponse : du savon fait maison à l’huile d’olive et des sachets en tissus réalisés par notre couturière en cheffe, Stephanie. C’est un test, nous verrons par la suite si cela est judicieux, dans tous les cas nous avons passé un très bon moment.

Le four à pain a bien chauffé avec les fournées solidaires qui complètent les distributions alimentaires.

Les distributions de colis alimentaires et vestimentaires ont continué tout l’été, nous avons même improvisé un atelier « serre-tête licorne » !

On a pris le relais lors de manque pour les maraudes avec pas mal de distribution sur les campements Pantinois. Metzo qui a fait son stage récemment avec nous et Dabo ont entrepris d’aller à Bastille régulièrement pour aider leur camades mineurs avec des dons de nourriture.

Enfin nous avons monté un cours de démontage de palette, ici G. qui a passé sa ceinture noire.

Les animaux, eux ont survécus à la canicule en dormant le plus possible…

L’été se termine doucement et les luttes reprennent voici quelques actions à mener pour une rentrée millitante et solidaire !

Le Malaqueen, centre social autogéré ouvert depuis 1 an et demie dans le sud de Paris est menacé d’expulsion à partir de Lundi.

Lazard group, un géant de l’immobilier d’entreprise, veut raser l’immeuble en état impeccable pour refaire une tour de bureaux… C’est ainsi qu’un lieu important de la vie de quartier et 40 personnes, familles et enfants se retrouvent à la rue pour des bureaux dont on sait aujourd’hui qu’ils n’ont plus d’utilité. C’est le Figaro qui l’écrivait en 2014 : « 52,8 millions de mètres carrés de bureaux vides en Ile-de-France » ( et ca, c’était avant le COVID).

Un lieu d’hébergement solidaire ferme pour vendre du béton encore et encore…

Le Malaqueen c’est aussi un lieu hyper actif, ouvert sur le quartier avec :

  • Des Cabarets, scènes ouvertes, des expos, des soirées débats, des projections…
  • Des ateliers : couture, informatique, terre, poterie, céramique, arts plastiques, musique, photos, reliure, danse, tango, écriture, présence scénique…
  • De la solidarité : distribution alimentaire, cantine, cours de FLE et de langue des signes, une gratuiterie, un accès libre au Wifi…
  • Des salles de réunions et de répétitions ouvertes à tou.tes.

Il.lles rassemblent les troupes pour lutter et sauver ce lieu, vous pouvez les rejoindre dès aujourd’hui et passer les rencontrer au 70 rue Gallieni à Malakoff, les contacter pour connaitre leurs besoins par mail : malaqueen@riseup.net ou par télégram et aussi envoyer un courrier à la mairie de Malakoff pour crier contre cette injustice mairie@ville-malakoff.fr .

Chaque lieu qui ferme est un espace précieux d’action, de réflexion, d’expérimentation et de liberté pour tout un quartier qui disparait. C’est aussi laisser le captalisme voler des espaces de vie sécures aux plus précaires pour les renvoyer dans la rue.

Une soirée festive samedi prochain puis une marche en octobre pour préserver les terres de Saclay.

RDV le 2 septembre vers 11h devant le tribunal de Bobigny pour soutenir les opposants à la destructions des jardins ouvriers d’Aubervilliers.

Et les assos de terrain qui ont tenu bon tout l’été ont bien besoin de renfort, n’hésitez pas à les contacter pour relayer les millitants fatigués :

  • La brigade de solidarité populaire Auber/pantin pour des maraudes, cantines, ateliers de rue et plein d’autres trucs ! bspaubervillierspantin@protonmail.com
  • Solidarité Migrants Wilson pour des collectes, maraudes et cuisine : wilsonsolidaire@gmail.com
  • Entraides Citoyennes pour des collectes, du tri de vêtements, cuisine et maraudes (et parfois aussi ateliers savons !) inscriptions ICI

Avis aux écoles/centres de loisirs nous avons du tissus et des boites à oeufs en quantité !!

On vous quitte avec l’agenda :

Mercredi :

  • Tri et distribution alimentaire par Solidarité migrants Wilson entre 12 et 16h puis maraude.

Samedi :

  • Tri et distribution alimentaire par Entraides Citoyennes si vous voulez participer c’est ICI
  • Gratuiterie Ambulante au 1 rue Bouquet à Noisy-le-sec entre 11 et 13h, si il fait beau et pas trop chaud uniquement (nous ne prenons pas les dons sur place).

Dimanche

  • 15/20h atelier d’auto-réparation et de construction, plus d’infos michel@lamachine.org
  • 15/18h Collecte solidaire
  • 15/18h Gratuiterie à Pantin, si il fait beau

Désormais nous collectons les vêtements et chaussures homme, femme enfant. La vaisselle, les bibelots, les livres, le linge de maison, la papetterie…

La rentrée arrive, n’hésitez pas à nous donner des cahiers, classeurs, crayons … en bon état pour aider les familles sans ressources à remplir les cartables des enfants !

Le tout PROPRE et en BON ETAT (sans trou ni tache)

  • Pour les colis solidaires nous manquons de vêtements 2/3/4 ans, poussettes naissances, lait 1,2,3, petits pots, liniment, couches….
  • Pour les maraudes les duvets et toiles de tentes sont des indispensables.

Et toujours la boite à livres ouverte 7/7j et 24/24h

A très vite !