Youhooo, on a réussi !

Retour sur notre première ouverture dans les caves voûtées de l’ancienne gendarmerie de Pantin.

Vous avez été presque 50 à venir re-découvir notre univers. Dans l’après-midi, la Gratuiterie a reçu 62kg de dons et l’atelier a permit à un ordi de repartir sur de bonnes bases et à une travailleuse de se remettre sur pied pour accueillir bobines et rubans en tous genres. Plein de nouvelles rencontres et de chaleureuses retrouvailles. On a parlé écologie, lien social  et droit au logement tisanes à la main.

Ce fût un grand plaisir pour nous et un soulagement de reprendre nos activités avec vous en compagnie des camarades de LaMifa.

Voilà les premières photos :

A très bientôt !

Enfin -presque- prêts !

Voilà le suspens intenable s’arrête :

Nous ouvrons de nouveau nos portes ce dimanche à Pantin !

Au programme une toute nouvelle Gratuiterie, son fidèle atelier d’auto-réparation et toujours un espace bar auto-géré avec des boissons maison à prix libre.

Nous avons travaillé sans relâche depuis la fermeture pour ré-ouvrir au plus vite. Nous sommes accueillis par le collectif  « La Mifa » qui œuvre pour le Droit Au Logement : lien. Même si leur situation est précaire nous avons choisi ensemble de profiter des semaines restantes dans ce lieu magnifique pour vous accueillir.

Nous avions mis de côté une toute petite partie du stock de Noisy et nous avons récupéré 61kg depuis, ils seront à votre disposition dès ce dimanche.

Nous ouvrons au plus vite et tout ne sera pas parfait, nous en sommes désolés. Nous allons améliorer l’accueil au fil des semaines : nous manquons notamment de tapis et de cintres !

Où, quand, comment ?

C’est au 2 rue Lakanal à Pantin (métro église de Pantin), tous les dimanche de 15 à 20h, venez faire su shopping gratos et écolo, réparer vos objets du quotidien et vous retrouver en famille ou entre amis devant une tisane fumante ! Vous pouvez aussi apporter des dons en bon état (vêtements, linge de maison, petits objets) sur cette plage horaire.

Voilà les dernières photos prises aujourd’hui, il reste du travail mais nous sommes sur le coup !

 

Vous nous avez manqué, on a tous hâte de vous retrouver !

Amelie, Michel, Pérégrine, Hélix et Délos.

 

 

Rêvons et le LEØ solidaires

Petit retour sur la collecte fructueuse de samedi dernier à la friche : nous avons reçu un grand nombre de superbes couvertures, petits gilets et pulls, écharpes, gants et bonnets tricotés main par notre « gang de tricoteuses » de rêvons la culture (lien vers leur page). Elles ont modifié leurs habitudes (du tricot urbain, leurs réalisations étaient notamment visibles durant Merle en fête lien vers le site) pour réaliser très rapidement tous ces petits ouvrages pour les bébés les plus démunis. Un grand merci à vous toutes pour ce bel élan de solidarité !

Nous avons récolté aussi des produits d’hygiène, des parfums et des friandises qui vont adoucir pour quelques instants le quotidien difficile des mamans.

Quelques images de la journée :

 

Hier, accompagnée de Stéphane et de Raphaël, nous sommes allés livrer les colis à l’association « un petit bagage d’amour » (lien vers leur page) dans le 6ème. A la récolte de samedi s’est ajouté de nouveaux dons d’une tricoteuse et des petits baumes bio confectionnés lors d’un atelier avec Zahra et ses filles. Même si les stocks paraissent importants il y a toujours des manques notamment des portes bébé et des produits d’hygiène. Nous sommes restés pour aider au tri et discuter avec les bénévoles et nous resterons en lien pour transmettre les dons.

Si vous avez du temps, des petites mains sont bienvenues lors de leurs permanences pour aider au tri et à la préparation des petits bagages, n’hésitez pas à les contacter.

Les tricoteuses quand à elles sont preneuses de pelotes de laines, même des petits restes. Nous pouvons les récolter lors des ateliers jardinage à la friche du samedi ou lors de nos prochaines ouvertures publiques 😉 .

Nous n’oublions pas de remercier Georges et la compagnie Ghyntiana pour la mise à disposition de leur lieu et la confiance qu’ils nous font.

 

La suite des photos prises par Stéphane (merci !)

Samedi à la friche…

Pour le dernier samedi avant Noël, nous avons convié à la friche où nous jardinons les tricoteuses de « Rêvons la culture » (lien) pour recueillir ensemble des dons pour les femmes et leurs bébés en situation de grande précarité. Elles ont fabriqué couvertures et petits vêtements pour l’association « un petit bagage d’amour » qui accompagne ces familles.

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Lien vers le site : Un petit bagage d’amour

 

 

 

Nous lançons également un appel aux dons, les urgences sont les suivantes :

  • Des produits d’hygiène pour les mamans et leurs bébés (savon, dentifrice, brosse à dent, shampoing, crème, sérum physiologique, liniment…)
  • Des couches, cotons et protections hygiéniques féminines (des paquets entamés sont les bienvenus aussi )
  • Des « combi pilotes » pour les 0/3 mois.
  • Je sais aussi qu’ils mettent des petites douceurs dans les bagages (chocolats et friandises seront une source de réconfort en cette période).

 

Nous récolterons les dons ce samedi pendant l’atelier jardinage de 15 à 17h, à la petite friche en face du conservatoire.

Nous serons ravis de vous retrouver ou de vous rencontrer et discuter autour d’une boisson chaude.

A samedi !

Amélie et Michel

 

 

 

Déménagement terminé !

Voilà le LEØ  au 43 bis et ter rue Léo Lagrange s’est terminé Jeudi. Cette aventure a été difficile mais incroyable. Nous souhaitons remercier quelques personnes sans qui tout ça n’aurait sans doute pas eu la même saveur : en premier lieu François et Déborah, nos « macrobio » qui avant même l’ouverture publique ont cru dans notre projet et nous ont fait confiance ( ce sont eux qui ont donné une grande partie des jolis meubles de la Gratuiterie et de l’espace d’accueil). En vrac : Steacy, Mike, Andreas, Noemie, Khraled et Adrien qui ont constitué l’équipe de départ et qui ont participé au nettoyage des lieux, nous leur souhaitons une belle route. Les squats amis pour leur solidarité, les associations de Noisy (et d’ailleurs) pour leur présence à nos côtés. Nous ne remercions pas ENEDIS, ni la mairie de Noisy, mais un grand merci à l’ouvrier du service des eaux : dans l’uniforme reste parfois un homme… Nous remercierons tout de même Jean Charles qui malgré nos différents, nous a convié au départ à participer à cette expérience et sans qui nous n’aurions pas vécu tout cela avec vous. Les magasins bio qui nous ont donné leurs invendus. Merci à tous ceux qui ont accepté de partager leurs savoir et passions, je pense à Rose (pour ses massages), au Laboratoire de la non violence active (lien), à l’association « aux pignons sur rue » lien, et tous ceux et celles avec qui nous n’avons pas eu le temps de travailler mais que nous n’oublions pas. Merci aux journaux et médias internet qui ont relayé nos actions et qui soutiennent notre projet ( le parisien 93 Mediapart La relève et la peste Lumières de la ville , blog d’Igor Babou ).  Merci à vous tous, qui êtes venus en nombre. Merci au « gang des mamans » pour leur soutien inconditionnel, je pense particulièrement à Malika qui ne nous a jamais lâchés et qui continue à tout faire pour que l’aventure continue 😉 . Sans vous ce projet n’aurait jamais eu lieu, vous avez été présents dans les moments difficiles, vous avez cru en nous et vous nous avez beaucoup, beaucoup donné. Cette aventure écologique et sociale a surtout été baignée d’humanité et c’est ce qui nous donne aujourd’hui toute l’énergie pour  continuer.

 

 

Voici les dernières images de Jeudi, à Noisy le Sec. Michel a fini de charger la voiture et a emmené la meute dans nos quartiers d’hiver, à Pantin. 10 jours pour trier, recycler, ranger et déménager, des interminables tours de déchet’, des heures de doutes, mais aussi une grande fièrté de tout donner pour laisser le lieu impec’. Un grand merci aux petites fées qui sont venues nous aider ou juste nous soutenir (les 3 drôles de dames de Noisy, Eva et Philippe, Momo, Slymane et son pote à la dépanneuse, Igor, Stephane, Georges, Joseph le couvreur (il se reconnaitra), la MIFA, les squats amis de Pantin, le paysan urbain de Romainville… j’espère que je n’oublie personne). Tout s’est passé au mieux, à chaque problème une solution est arrivée… par magie !

Nous avons choisi de laisser le lieu vide et propre ( essentiellement le rez de chaussé que nous avons occupé, car pour l’étage nous avons simplement évacué les ordures abandonnées, nous ne l’avons ni vidé de ses meubles, ni nettoyé… nous sommes désolés pour les propriétaires).

Nous avons fait au mieux, par respect pour ce lieu incroyable mais aussi  et surtout pour les collègues squatters dont la réputation est ternie à chaque évacuation mal gérée.

 Cet hiver sera, nous l’espérons, juste un temps de gestation pour renaître au printemps avec un LEØ amélioré et revigoré. En attendant nous jardinons le samedi à 15h à la petite friche de Noisy et nous espérons très vite vous retrouver pour d’autres activités…

Hauts les coeurs !

A très bientôt,

Amélie, Michel, Délos, Pérégrine, Hélix et Paulo !

 

Photos prises par Igor Babou, sociologue et habitant du quartier qui suit et documente nos aventures autour de l’écologie. Il est à la recherche de témoignages du public LEØ pour ses recherches n’hésitez pas à le contacter : igor.babou@orange.fr.

Une tribune sur Médiapart… la classe !

Un grand merci à Igor pour ton soutien mais aussi pour ta présence bienveillante sans laquelle nous n’aurions sans doute pas tenus la distance. Merci pour toutes les discutions qui nous ont permis de penser notre action, de prendre de la distance et d’évoluer. Merci de défendre nos idées, nos actions, merci de croire en nous. Merci de participer avec nous à cette incroyable aventure. Merci pour ton travail, bénévole (pour l’instant) et merci pour cet article.

Merci pour cette belle rencontre !

Vivement la suite !

Amélie et Michel

Tribune de Médiapart sur le LEØ

« Une expérience de transition écologique et sociale à défendre

Un lieu d’expérimentation sociale et écologique original, le Laboratoire Ecologique Zéro déchet (LEØ), à Noisy Le Sec, est aujourd’hui en danger. Dans cette tribune, quatre universitaires soutiennent cette initiative menée par de simples citoyens qui «se heurtent à l’hostilité de la sphère politicienne, à l’invisibilisation de leurs actions et à des cadres juridiques et administratifs». Une pétition est en ligne.

 

 

Parfois, les utopies se réalisent. C’est rare, mais certaines s’incarnent et trouvent alors leur lieu propre. Elles sont souvent difficiles à identifier et apparaissent alors comme des expérimentations marginales, sans portée, qui n’auraient d’autre intérêt que de faire signe vers autre chose, à une autre échelle, régionale, nationale. Méconnaissables, elles sont combattues. Nous souhaitons évoquer ici une utopie réalisée mais menacée, et la soutenir.

Dans un contexte de crise environnementale et démocratique, trois personnes déterminées et cohérentes, sans aucune ressource économique ni soutien institutionnel, ont pu créer dans un quartier populaire les conditions de possibilité d’une écologie sociale et solidaire telle qu’en rêvent les institutions lorsqu’elles tentent de promouvoir la « transition écologique ». C’est en tout cas l’impression que nous avons depuis quelques mois, dans le cadre d’une enquête ethnographique menée par Igor Babou dans un quartier populaire de la ville de Noisy Le Sec (Seine Saint Denis).

Dans cette banlieue parisienne, un lieu d’expérimentation sociale et écologique original s’est ouvert en septembre 2018 sous le nom de « Laboratoire Ecologique Zéro déchet » (LEØ). Les activités menées dans cet espace ont été observées, à partir d’une observation participante, et ont fait l’objet d’entretiens avec le public et les animateurs du lieu. Il s’agit d’un bâtiment industriel d’environ 1000 m² fermé depuis 10 ans, après une faillite. Les animateurs du LEØ, cherchant un lieu à investir pour y mener leur expérimentation, avaient vainement tenté d’obtenir des rendez-vous auprès des élus locaux de Seine Saint Denis. Faute de réponse, ils ont squatté ce grand bâtiment inutilisé situé à Noisy dans un quartier industriel, qu’ils ont entièrement nettoyé au karcher et vidé des déchets qui s’y étaient accumulés faute d’entretien par la mairie et les propriétaires.

Le LEØ met en œuvre bien des principes considérés comme vertueux dans une perspective de transition écologique : réduction des déchets, recyclage et remise en circulation après réparation d’objets manufacturés ou de vêtements, sensibilisation à l’environnement, circuits courts entre consommateurs et agriculteurs, solidarité avec les plus démunis, hébergement de jeunes migrants, etc. Ces principes s’incarnent dans quatre pôles d’activités ouverts le jeudi et le dimanche. Tout d’abord, une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) a été créée, et elle dispose maintenant d’adhérents. Ensuite, une « gratuiterie » s’est développée et rencontre un succès phénoménal. Une gratuiterie, c’est un espace où des vêtements et objets inutilisés sont donnés par des habitants et sont ensuite triés, et mis en rayons (ou sur cintres) afin d’être pris gratuitement par les gens qui en ont besoin : dans ce cadre, les animateurs du LEØ développent un discours sur l’environnement et les dérives consuméristes et pointent également le coût du recyclage des déchets. À ce jour, deux tonnes de vêtements et d’objets ont été donnés par des particuliers. Par ailleurs, un atelier d’auto-réparation s’est développé : chacun peut y apporter des objets à réparer (du vélo à l’ordinateur portable en passant par la plaque de cuisson), et disposer d’une aide ainsi que d’un outillage adapté. Comme pour la gratuiterie, l’idée est de limiter le cycle « achat, usage, détérioration, poubelle, nouvel achat » tout en développant des compétences techniques. Enfin, une cuisine à prix libre est présente, où l’on peut déguster tisanes et spécialités préparées de manière bio, à un prix choisi par les visiteurs. La cuisine à prix libre et l’alimentation personnelle de ses deux animateurs proviennent des invendus de magasins bio : le LEØ fonctionne en effet sans échange marchand. L’ensemble du bâtiment est accueillant, propre et spacieux, bien que pas chauffé, et dispose de nombreuses tables et chaises (toutes récupérées via des dons) où venir s’installer pour discuter, jouer aux cartes ou aux échecs, participer aux ateliers qui sont proposés, lire des livres ou des BD, accompagner en famille les jeux des enfants, etc. Le lieu est enfin ouvert aux associations qui manquent d’espace pour leurs réunions ou leurs activités.

Les habitants et associations n’ont donc pas tardé à repérer cet endroit, et à le fréquenter régulièrement : entre 30 et 70 personnes viennent à chaque ouverture publique, y restant souvent plusieurs heures, y revenant pour amener des amis, des parents, des enfants. Chacune des personnes interrogées explique que le LEØ répondait à un manque de lieux de convivialité et de débat à Noisy Le Sec et au-delà.

Mais le maire de Noisy Le Sec ne l’entend pas de cette oreille. Il a décidé, sans tenter de comprendre ni d’accompagner les activités du LEØ, de le faire expulser en raison d’un projet immobilier : un de plus dans la vaste entreprise de bétonisation dont le département est la victime depuis les années 1960… Après plusieurs mois d’enquête sur ce lieu, et contrairement aux affirmation du maire de Noisy, on peut affirmer que l’objectif de ses animateurs n’est pas un « prétexte » cachant une volonté d’« être logés gratuitement » : il s’agit bien d’une expérimentation écologique et sociale bénéficiant avant tout aux habitants de ce quartier populaire. Enfin, les animateurs du LEØ ont toujours dit, avant même d’être menacés d’expulsion, qu’ils quitteraient volontiers le bâtiment si jamais un projet d’utilisation y voyait le jour. Or, l’opération immobilière prévue est loin d’avoir débuté : le bâtiment a donc toutes les chances de rester vide et inutilisé durant quelques années.

Les observations et des entretiens menées au LEØ ont l’intérêt de battre en brèche quelques stéréotypes à propos des acteurs de la transition écologique. Car les premières observations montrent que le public qui fréquente ce lieu est loin de correspondre au cliché du « bobo-écolo » issu de la gentrification des quartiers populaires. On a plutôt affaire à des personnes issues de l’immigration ou des classes populaires (enfants d’ouvriers, ouvriers et employés, fonctionnaires de la territoriale, chômeurs, etc.) n’ayant pas forcément pu accéder à un niveau d’étude élevé, et dont les revenus sont souvent assez faibles. Il s’agit aussi de personnes qui ne s’investissent pas dans l’écologie à partir des préoccupations les plus médiatiques : les mots clés du « climat » ou de la « biodiversité » apparaissent rarement dans les entretiens, et c’est plutôt la réduction de la consommation, le refus du gaspillage, et le besoin d’une alimentation saine qui sont mis en avant. Les personnes évoquent également l’enjeu de la solidarité, de la recherche de lieux de discussion favorisant le lien social, d’espaces assez vastes pour des activités que l’on ne peut pas mener dans son appartement ou dans des locaux associatifs sous-dimensionnés. Plus surprenant, des justifications religieuses sont mises en avant, le Coran étant parfois évoqué comme une incitation au respect de la nature. Il y a bien quelques activistes, des artistes et des personnes issues de la classe moyenne éduquée qui fréquentent le LEØ, mais cela n’invalide en rien le constat de la mobilisation d’une population bien plus diversifiée socialement et culturellement. Ce qui caractérise ce public, c’est qu’il est inséré dans les réseaux associatifs. Autrement-dit, il s’agit sans doute d’un « premier cercle » au sein des classes populaires, dont l’expérience et les modalités d’investissement dans la transition écologique sont susceptibles de diffuser à plus grande échelle pourvu qu’elles trouvent un contexte favorable.

Le LEØ proposait justement ce contexte que les institutions politiques ne proposent pas : selon la totalité des personnes interrogées la mairie freine même toute initiative de ce type. On trouvait pourtant dans ce lieu tous les éléments d’une transition écologique progressive – et non d’une rupture radicale de paradigme -, s’appuyant sur des besoins et sur des attitudes inscrites dans la pratique quotidienne. Une véritable transition écologique en acte, n’ayant nul besoin d’actions de communication visant à « changer les comportements » du public, selon le mot d’ordre lancinant du moment. Ces habitants en transition écologique n’auraient en fait qu’un seul besoin : que les politiciens (locaux ou nationaux) les laissent agir.

Même si le cas de Noisy Le Sec est spécifique, il est tentant d’interpréter la situation comme illustrant ce qui se passe ailleurs : dans le contexte de la grave crise climatique et environnementale que nous subissons, des initiatives originales menées par de simples citoyens allant dans le sens d’une transition écologique se heurtent à l’hostilité de la sphère politicienne, à l’invisibilisation de leurs actions, à des cadres juridiques et administratifs qui sont autant de freins et qui empêchent les habitants de s’organiser. Nous avions déjà attiré l’attention sur ce problème, qui se trouve ici actualisé à nouveaux frais dans le contexte d’une banlieue populaire en manque d’infrastructures de proximité.

C’est pourquoi nous invitons à signer la pétition en soutien au LEØ qui a déjà recueilli plus de 1200 signatures. Et nous appelons également tous les acteurs sincèrement intéressés à voir progresser une écologie sociale et solidaire à aider les animateurs du LEØ et les habitants de Noisy Le Sec à retrouver d’urgence un lieu où poursuivre leur expérience de transition écologique.

Signataires :

Igor Babou, professeur à l’université Paris Diderot, laboratoire Ladyss ;

Bernard Kalaora, Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain, professeur honoraire de l’Université de Picardie Jules Verne, conseiller scientifique du Conservatoire du Littoral, président de Littocean au service du littoral et des espaces maritimes ;

Joëlle Le Marec, professeur à l’université Sorbonne Paris 4-Celsa, laboratoire GRIPIC ;

Marie Roué, directrice de recherches émérite, CNRS/Muséum National d’Histoire Naturelle. »

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Les créations de Mellie

Mellie, une habituée du LEØ a partagé avec nous ses dernières créations fabriquées à partir des récup’s de la Gratuiterie. Les voici :

Nous espérons pouvoir bientôt les exposer 😉 .

Merci à toi !

N’oubliez pas la nouvelle page facebook du LEØ c’est par ici

Diffusez l’info pour que tout le monde puisse suivre l’aventure !

Amélie et Michel.

Des nouvelles

 

Nous sommes en plein rush, déménagement, nettoyage, création d’une nouvelle page suite au vol de la notre… Bref juste pour vous dire que comme tous les samedis,  nous serons là pour jardiner à 15h à la friche ( plus d’infos en mp ).

Venez nous aider à embellir ce lieu pour le printemps prochain ! Ou juste nous dire bonjour.

Même sans domicile fixe, le LEØ vit !! Nous ferons une tisane, et nous serons ravis de vous retrouver. A vos pelles, RÉSISTANCE !

Amélie, Michel, Pérégrine, Hélix, Délos et Paulo qui pense sans doute (un peu) à nous au milieu de ses poulettes 😉 .

Attention : pour nous suivre sur facebook l’adresse à changé c’est par ici LEØ 2

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